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Le Bleu Nattier existe bien

- Un artiste parisien à la cour de Louis XV -

De même qu’Yves Klein au XX ème siècle a donné son nom à un bleu, Jean-Marc Nattier a marqué du sien le XVIIIème siècle. Très jeune, la célébrité lui fut prédite par Louis XIV, qui lui dit, en voyant quelques-uns de ses dessins:  » Continuez, Nattier, et vous deviendrez un grand homme. »

Courtisé, recherché, célébré à la cour de France et dans toutes les cours d’Europe, Nattier eut ses plus grands succès à Versailles quand, déjà portraitiste officiel de la famille du Régent, il devint en 1748 celui de la cour de Louis XV. Il peignit tous les personnages marquants de son temps, et parmi eux le maréchal de Saxe, l’impératrice Marie-Thérèse, la reine Marie Leszczynska; mesdames Henriette et Adelaïde, filles du roi, le Dauphin, la Dauphine, etc..

Il affectionne de mélanger les réalisme et la fantaisie en faisant figurer ses personnages sous des traits mythologiques et devient un des grands représentants de ce style très en vogue entre 1700 et 1760. Celui qu’on qualifie de  » peintre de la beauté » est loué pour sa palette chromatique élégante où le fameux  » Bleu Nattier » le dispute aux blancs perlés et aux gris veloutés, (le bleu en question est un bleu intermédiaire entre le bleu marine et le bleu roi).

Casanova, lui-même s’émerveillait du talent incomparable de Nattier à rendre belles les femmes sans toutefois sacrifier la vérité.

La présence de ses oeuvres au Métropolitan Muséum of Art de New-York, à la Pinacothèque de Munich, aux Musées de Bruxelles et de Dresde et, plus prés de nous, aux musées de Versailles et du Louvre témoigne de sa place parmi les plus grands portraitistes du XVIIIème siècle.

 

Le chevalier d’Orléans, grand prieur de France, son protecteur, le chargea d’achever la décoration, commencée par Raoux, d’une des galeries de son hôtel, et lui donna un logement au Temple. A la mort du chevalier, le prince de Conti fit vendre au profit de l’Ordre de Saint-Jean de Jérusalem tous les tableaux et autres objets ayant appartenu au Grand Prieur. Touché de voir vendre, sous ses yeux et à l’encan, des tableaux qui lui avaient coûté des soins et des travaux infinis, Nattier y mit l’enchère, et les racheta. (Source Wiki)

 

Jean-Marc Nattier ( Paris, 1685 – Paris, 1766 )

- Tableau: Manon Baletti par Jean- Marc Nattier -

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